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 Children And Memories

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 Elrikan
 
Elrikan

 ₰ Prince
Messages : 68
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Children And Memories 1315330554064486200
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Identité du personnage
Prénom du personnage: Elrikan
Métier: Prince héritier
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MessageSujet: Children And Memories   Children And Memories I_icon_minitimeMer 26 Sep - 1:35

Children And Memories Sans_t10

    Tien, il n'était pas déjà passé par ici il y a quelques minutes? Cette roche lui rappelait quelque chose par sa manière de se pencher, il en était certain. Et ce côté effilé, cette teinte délavée sur le haut… Non, il était sûr d'être déjà venu dans le coin. Cette allée entre deux pierres, cette petite inclinaison qui l'avait fait trébucher précédemment, il l'avait franchi antérieurement. D'ailleurs, n'était-ce pas l'empreinte de ses pas qui se trouvait à quelques mètres de lui? N'était-ce donc pas l'arbre qu'il avait éraflé avant de prendre ce chemin ? Et le bâton planté dans la terre en ligne à inclinaison obtus? Puis, il y avait le climat, cette source de chaleur qui distinguait ce point des autres. Même si l'atmosphère de cette montagne était généralement très chaude, cet endroit était le pire qu'il avait occupé pour l'instant. Malgré que ce n'était pas la ''source'' en tant que telle de la chaleur, c'était extrêmement chaleureux.

    Posant un pied après l’autre, le jeune prince reprit sa route. Pas question de reculer, ni de rester assis sur son postérieur. Ce n’est pas comme ça qu’il retrouverait son chemin! Un bâton dans sa grande main, il gravissait la montagne sans vraiment s’en rendre compte. Tout ce qui comptait était d’avancer. Vers le bas ou le haut, peu importe. Tant qu’il ne restait pas fixe, il allait bien. Tant qu’il pouvait toujours bouger, il ne s’inquiétait pas. Il avait déjà vue pire : lorsqu’il était soldat, il s’était déjà perdu une semaine dans le bois, sans nourriture, sans campement ni lumière. Il y avait survécu : la nature pouvait offrir tant à elle seule… Même la plus petite des feuilles pouvaient être utilisé à bon escient avec un homme rationnel et alerte!

    Elrikan s’arrêta un instant, se demandant s’il avait bien fait d’aller dans cette direction finalement. Mise à part des rochers et un peu de végétation, il n’y avait rien qui indiquait une présence de vie, humaine ou animale. Il n’y avait strictement rien. Le vide. Soupirant, il fit volte-face, cherchant de ses yeux perçants quelque chose, un panneau, une affiche, un signe, n’importe quoi qui lui dirait de ne pas perdre espoir. Car là… s’il ne trouvait rien, il était réellement dans la merde. Personne ne le trouverait, ici. Ou peut-être que si, mais sûrement pas avant un bon nombre d’années. Après tout, à part lui, qui était assez idiot pour s’aventurer sur une montagne sans guide?

    Se reprenant en main, il reprit son ascension. L’énorme félin blanc sur ses talons. Évidemment qu’il était là : peu importe où allait le prince des Terres Nouvelles, ce prince des ténèbres, son fidèle compagnon à quatre pattes le suivaient. Son démon dépourvu de toute malice, son ange blanc sali par une réputation qui ne lui allait pas. Son long trench-coat noir frottant contre la fourrure de son lion, il semblait plus qu’intrus dans ce paysage campagnard. Sa seule présence faisait plutôt tâche dans le décor. Il n’allait pas avec le reste, ne se mêlait aucunement avec le vert des plantes, le brun des troncs, le gris des rocher et le bleu des cieux.

    « Il y en a pour encore combien de temps avant que tu n’admettes que l’on est perdu, Altesse? »

    Le prince héritier grogna quelque chose pour la forme. Si même son compagnon de route venait à se moquer de lui, ils ne feraient pas long feu. Tout en lui lançant un regard noir, Elrikan continua sa route, élargissant ses pas. Il ne réussirait peut-être pas à le semer, mais au moins, cette augmentation de rythme aurait le mérite de lui montrer qu’il commençait à l’énerver. Enfin, même s’il savait pertinemment bien que son lion comprendrait ce signe, il savait aussi bien qu’il l’ignorerait royalement. Joueur et peu à cheval sur les principes royaux, Démon n’avait aucune limite lorsqu’il était sujet de le taquiner. Heureusement pour lui, Elrikan avait souvent une bonne répartie et une grande patience. Dans le cas contraire, il aurait fini trancher en rondelles depuis un bon moment!

    « Démon, on n’est pas perdu. Simplement un peu loin de la sortie…

    -Ouais, tu veux dire carrément à l’extrême opposé! »

    Roulant des yeux, l’humain n’ajouta rien. Il aurait très bien pu continuer se débat encore longtemps. Très longtemps, même, vue son caractère penchant pour le cynisme et l’ironie. Par contre, la voix de la sagesse l’appela à se taire et c’est ce qu’il fit dans l’instant suivant. Il avait suffisamment de problèmes pour l’instant, il était donc inutile d’en créer d’autre avec l’autre être.

    Il passa sa main dans ses cheveux en bataille. Ce n’était qu’un tic lorsqu’il était embêté, pourtant il tenta par la même occasion de les peigner. Ce qui résultat bien évidemment pas un cuisant échec. Râlant un peu, il lança un regard au loin.

    Qu’est-ce qu’il faisait là, déjà? Ah oui : il s’était sauvé d’une leçon d’économie et de politique. Sa mère prenait tellement à cœur les leçons d’économie qu’il s’en était lassé dès les premières minutes. Ce qui était un record pour un soldat tel que lui! Habituellement, il n’abandonnait pas facilement, voir jamais. Seulement, cette fois, c’était un cas d’ordre majeur : il y risquait sa raison entière! Pas question, donc, d’y rester quelques secondes de plus! Ainsi, il n’avait pas assisté à un seul de ses cours d’économie depuis qu’il était arrivé sur la Gloubiboulgie. Volontairement, de plus.

    Souriant étrangement, le prince finit par s’assoir sur un rocher, près d’une drôle de source d’eau. Un lac, en fait. D’ailleurs, s’il se fiait à ses leçons de géographie, il dirait probablement que ce lac est le Lac Fell. Il avança près de la berge, puis laissa sa main glisser dans le liquide chaud et fort agréable. Soupirant d’aise, il s’assit sur le bord, laissant les vapeurs venir caresser sa peau.

    « Enfin une pause! Il était temps! »

    Avant même qu’il n’eut le temps d’ajouter quoi que ce soit, le lion couleur neige fit un majestueux bond dans le lac, juste devant le pauvre prince qui fut malencontreusement aspergée. Celui-ci ouvrit de grands yeux, prêt à bondir sur l’imbécile de gros chat qui avait osé l’arroser ainsi. Or, il le vit relever le museau et retrouver une expression plus sérieuse. Ça, ce n’était jamais bon signe. Le prince reprit donc son sang-froid, attendant que son lion lui donne des informations.

    « Une humaine, Elrikan… Je dirais une petite fille… Oui, c’est une petite fille…»

    Il se tourna alors, intrigué.
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 Muna
 
Muna

 ₰ Demi-Déesse
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Prénom du personnage: Muna
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MessageSujet: Re: Children And Memories   Children And Memories I_icon_minitimeSam 13 Oct - 18:36

Is it really silence ?




Tout ce qu'elle cherchait, c'était le calme. Le calme et la solitude. Elle avait besoin de réfléchir.

La petite fille se posait toutes sortes de questions : Où aller ? Qui était-elle ? Que faire ? Pourquoi ? Mais elle ne trouvait de réponse à aucune d'elles, et continuait à marcher, droit devant elle, sans but. La terre était légèrement humide sous ses pieds nus, et des feuilles y étaient parsemées par milliers. Elle leva la tête. Elle se trouvait apparemment sur un mont. À en juger les arbres, ce devait être le printemps, ou bien l'automne peut-être. Le ciel était bleu, et aucun nuage n'était visible. Il faisait assez chaud.

Ses habits étaient souillés de crasse. Noir de boue, son pantalon était à moitié déchiré. Elle portait une sorte de tunique beaucoup trop grande pour elle. Mais cela ne l'importunait guère, elle n'en avait même pas conscience. La petite fille y était habituée, et avait vécu comme cela toute sa vie. Une odeur de puanteur émanait d'elle.

Muna soupira et continua sa route. Elle s'était fixé comme but d'aller le plus loin possible. Toujours tout droit. Sa vie était un mystère qui n'avait aucune solution. Qui était-elle ? La petite fille n'en avait aucune idée. Elle ne savait même pas d'où venait son prénom. Qui étaient ses parents ? Pourquoi l'ont-elle abandonné ? Une tempête de questions tourbillonnaient dans sa tête. Et plus elle pensait, moins elle comprenait. Cela la frustrait, mais rien ne pouvait la frustrer, ce sentiment lui était inconnu. Alors cette frustration laissait place à la confusion. Enfin quelque chose qu'elle connaissait.

Elle avançait, bras croisés et sourcils froncés, se remémorant les seuls souvenirs qu'elle avait de sa vie passée.

Il y avait une femme et un homme. Un couple d'environ trente à quarante ans. Ils se tenaient dans une maison peu commode, sans lumière, et malodorante. La femme avait les joues creuses de n'avoir que peu mangé, et l'homme était noir de suie, d'avoir trop travaillé.
- On en peut pas la laisser tout seule ! Elle est bien trop petite.
Muna faisait semblant de dormir. Elle n'aurait pas pu dire comment elle était arrivée là, ou bien qui étaient ces gens. Ils semblaient être de bonnes personnes, sincères et charitables.
- Tu as tout à fait raison. Il est absolument impossible de la mettre à la porte. D'abord, elle ne survivrait pas, ensuite, c'est contre nos valeurs.
La femme acquiesça vigoureusement de la tête. L'homme continua :
- Mais que va-t-elle faire ? Rester ici pour le reste de sa vie ? Devons-nous l'adopter ? Nous n'avons pas assez d'argent, elle n'aura aucune éducation ... et puis tout cela fera de nous des mauvais parents. Non, nous ne pouvons pas la garder bien longtemps.
Sur sa petite paillasse, Muna écoutait, impassible. Elle ne connaissait ni la tristesse, ni la peur. Si ils envoyaient la petite fille dehors, tant pis. Elle trouverait un autre endroit. Ces deux personnes étaient d'une gentillesse extrême, et elle ne les oublierait pas.
Puis, ses paupières devinrent lourdes et elle s'endormit.



Tout en réfléchissant à cet épisode, elle avançait tranquillement mais efficacement, ne ralentissant pas, n'accélérant pas. S'enchaînaient devant elle arbre après arbre, feuille après feuille. Tout à coup, elle sentit la terre s'humidifier davantage. Cela coupa le train de ses pensées, et elle leva la tête. Devant elle se tenait un magnifique lac miroitant sous le soleil, et scintillant de tout son éclat. Muna plissa les yeux, et s'avança.

Considérant ses habits répugnants, elle se jeta à l'eau, toute habillée. La froideur de l'eau la fit frémir, mais elle resta dedans, s'apaisant avec le silence des profondeurs de l'eau. Lorsqu'elle sortit de l'eau, Muna s'assit sous un arbre, pour sécher. Elle ferma les yeux. Le vent caressait doucement ses joues mouillées. Tout à coup, elle sentit une sensation qui lui était inconnue jusqu'à ce jour : le bien-être.

Elle écarquilla les yeux. Ça y est. Voilà. C'est cela qu'il fallait faire. Il fallait ressentir ce qu'elle ne connaissait pas. Il fallait ressentir ce que les gens appelaient 'bonheur', 'peur', 'angoisse', pour comprendre. Jamais elle n'avait fait cette expérience. C'était comme ça qu'il fallait procéder. Puis, Muna se ravisa. Comment connaître la peur si elle ne la connaissait justement pas ? Confuse elle fronça les sourcils de nouveau et soupira. Elle ne trouvera sûrement jamais de réponse à ses problèmes.

Soudain, elle tourna la tête. Du coin de l'œil, elle avait aperçu un mouvement de l'autre côté du lac. Une parole aussi.



    - Enfin une pause ! Il était temps !



Quelqu'un ! Agile comme un singe, elle plongea dans l'eau et attendit, la tête à moitié hors de l'eau, l'œil féroce et méfiant. Ah, ça elle connaissait. La méfiance.

Elle s'aperçut que l'homme n'était pas seul. Une sorte de lion l'accompagnait. Elle ne le distinguait pas très bien, mais en plissant les yeux et en portant sa main en visière, elle réalisa que le lion était blanc. Immaculé.



    - Une humaine, Elrikan… Je dirais une petite fille… Oui, c’est une petite fille…



Ainsi, l'homme s'appelait Elrikan. Muna se dit qu'il n'était plus possible de se cacher, ils savaient qu'elle était là. Le lion venait juste de plonger dans l'eau pour la voir, d'ailleurs. La petite fille fronça les yeux une fois de plus. Elle était venue ici pour se retrouver seule, et voilà qu'on venait l'embêter. La vie était bien cruelle.

Mais ... l'était-elle vraiment ?





Dernière édition par Muna le Mer 22 Oct - 15:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Children And Memories   Children And Memories I_icon_minitimeSam 27 Oct - 2:46

[Pardon pour le loooong retard T_T ]

Des cheveux corbeau, un regard peu avenant, il se demandait silencieusement si l’humaine l’était vraiment. Même s’il ne croyait pas à tout ce qui touchait le spirituel, l’image froide que rejetait la petite n’avait rien de lumineux. Autour d’elle et de son visage impassible, il y avait une aura qui le mettait mal à l’aise. Bien qu’il n’était pas du genre à se préoccuper de se que les autres projetaient, ni de leur image, il devait avouer que la jeune fille, si cette être l’était vraiment, avait quelque chose de lugubre. Ses vêtements souillés, il les voyait de sa position, malgré l’eau qui les recouvrait. L’odeur qu’elle portait avec elle était aussi perceptible, malgré tout. Le plus effrayant n’était sans doute pas son manque d’émotions, mais bien la réflexion qu’elle était de lui lorsqu’il avait perdu ses parents. Cette froideur impénétrable… Il la connaissait pour l’avoir si souvent employé. Cependant, pour sa part, ça avait été un réflexe de protection. Un bouclier.

Tout en se replaçant dans une position plus confortable, ayant un champ de vision impeccable et claire, il rappela doucement son lion près de lui d’un geste de la main. Oh, il n’avait pas peur que la jeune fille l’attaque ou le blesse : habituellement, les enfants, peu importe lesquels, ne s’attaquaient pas aux animaux. Ainsi, il n’était aucunement effrayé pour sa bête de foire blanche. Ni pour lui-même, évidemment. Après tout, peu importe comment la jeune fille avait l'air sauvage, il ne craignait absolument rien. Pour la première raison qu'il était un guerrier exceptionnel, mais aussi et plus particulièrement pour ça : elle ne semblait pas du tout dangereuse.

Le gros chat blanc sauta près de sa hanche gauche, puis s'amusa à se secouer et, ainsi, trempé le pauvre petit prince. Ce même petit prince qui lança un regard noir à sa bête en lui donnant une faible gifle derrière la tête. Ce stupide animal avait vraiment le don de l’énervé ! En particulier les journées où, justement, il voulait la paix ou l’avait finalement. D’ailleurs, peut-être était-ce sa fonction. Le déranger et briser son état de tranquillité. Ouais, ça lui irait bien. En fait, ça lui saillait parfaitement !

Elrikan tourna la tête pour croiser les deux rubis qui faisaient d’office les yeux de son compagnon. Ce qu’il y lit le laissa pantois pendant quelques secondes, mais il se reprit bien vite. Au fond de ses prunelles brillaient une lueur sérieuse pour ne pas dire noble. Quoiqu’avait Démon en tête, ce n’était pas un sujet puéril ou inutile.

Lorsqu’il vit le lionceau se tourné légèrement vers la jeune fille, puis reculé d’un pas, il comprit ce que voulait ce que son camarade tentait de lui faire comprendre. Il hocha doucement la tête pour signifier que le message avait passé, puis se tourna de nouveau vers la jeune fille. De sa voix de velours habituelle, il fit doucement :

« Tu n’as pas à avoir peur de moi, jeune fille. Il fit une pause, puis ajouta : Je suis le prince héritier de la planète nommée la Gloubiboulgie. »

Il ne bougea pas de sa position, ne voulant pas l’effrayer, gardant son regard profond sur la petite silhouette dans les eaux. Il vit du coin de l’œil le Roi des animaux s’assoir près de lui, sa queue s’enroulant autours de ses pattes. Il ne l’avait jamais vu aussi sérieux et, il devait l’avouer, ça faisait diablement étrange ! Lui habituellement si jouer et énergique, désormais stoïque et calme. Il comprenait désormais d’où venait le titre de roi : il y avait tant de prestance qui se dégageait de cette bête immaculée…

Le jeune prince se concentra de nouveau sur l’humaine, faisait toujours attention à ne pas faire de gestes brusques. Il manquerait plus qu'elle parte en courant ! Enfin, pour cela, il faudrait qu'elle sorte de l'eau déjà…

« Le lion à mes côtés se nomme Démon. Cependant, tu n'as pas être effrayé, il est doux comme un agneau….et stupide comme une crevette. »

À peine eut-il énoncé cette phrase que son animal de compagnie lui donnait un brusque coup de tête sur l'épaule. Il eut un petit sourire en coin en l’observant à la dérobé, fier de sa petite pique. Malgré l’air renfrogné de Démon, il savait que sa taquinerie ne l’avait aucunement vexé. Il le connaissait suffisamment bien pour reconnaître ses expressions même lorsqu’elles se voulaient impassibles. C’était ça, une véritable confiance. Cette connaissance de l’autre, de ses réactions à tel ou tel propos ou de savoir si une blague serait bien prise ou non. Dans le cas de son démon favoris, tout était toujours bien pris. Son énergie positive et son dynamisme, même s’il ne l’avouerait jamais, lui réchauffait toujours le cœur. D’ailleurs, même si ne le dirais pas, il aimait sentir sa présence près de lui. C’était toujours rassurant, comme ci c’était un vieil ami qui passait toujours son temps à ses côtés.

«Quel est ton nom, petite fille ? Que fais-tu, seule, perdu au milieu des bois ? »

Le jeune homme posa son coude sur son genou et son menton, dans sa paume de main. Il garda son regard perçant sur la plus jeune, tentant de déchiffrer l’humaine. Pourquoi était-elle là ? Où étaient ses parents ? Que faisait-elle dans l’eau, aussi impassible qu’une pierre ? Comment était-elle arrivée ici, dans ce lac, sans qu’il ne la voie ? Pourquoi y était-elle ? Il soupira : les chances que l’une de ses questions trouve réponse étaient très infimes.
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